- 22 °C

Demain, la météo nous annonce une température jamais connue, vécue, observée... par moé :

-22°C.

Bon, ce n'est que la température ressentie, mais tout de même... on va tester les affaires chaudes. Jusqu'à présent je m'habille comme l'hiver chez nous et je n'ai pas froid. Mais là... En plus il a neigé cet après midi... entre 5 et 10 cm.

Je pense que le petit lac du centre de la nature va commencer à durcir sérieusement dans les prochaines semaines et que nous pourrons aller patiner.

Mais c'est tellement beau la neige avec le soleil. Même la ville est belle avec cette luminosité particulière, la fumée qui apparaît à la moindre source de chaleur.

L'Oratoire Saint Joseph

Vous l’attendiez tous… le voilà l’article sur l’Oratoire.

Si il y a bien un site imposant à Montréal dont on ne parle pas beaucoup ou tout du moins qui n’est pas associé directement à l’image de Montréal, c’est bien l’Oratoire Saint Joseph situé au pied du Mont Royal.

Pourtant, il paraît que c’est l’un des lieux de pèlerinage le plus connu au monde !
Bref, ce bâtiment nous faisait face en venant de Laval et par une magnifique journée d’octobre, nous allâmes y jeter un œil.
L’erreur à ne pas faire, c’est de partir en promenade, croyant être seul à avoir cette idée – mais cela nous arrive tout le temps – sans avoir un minimum d’infos sur le site.
L’oratoire un dimanche… c’est le black Friday aux Etats-Unis ! noir de monde… (je vous expliquerai tantôt le black Friday).

Si bien que se retrouver à l’Oratoire un dimanche vers 11 heures… c’est l’enfer (oups…). Plus une seule place de stationnement de libre. Un tour, deux tours… je stationne à un emplacement réservé… je veux pas tenter le diable (re-oups) mais je me dis que je n’aurai pas de ticket (contredanse).

Et ça grimpe… 283 marches pour y accéder à partir du chemin Queen Mary. Il existe même un escalier en bois de 99 marches que les pèlerins peuvent gravir à genoux.

(c) site de l'oratoire

Ce bâtiment est vraiment impressionnant vu d’en bas… et la vue depuis la terrasse est extraordinaire. Il faisait beau et l’on pouvait voir jusqu’aux montagnes laurentiennes

Son dôme est le deuxième au monde après celui de la basilique Saint-Pierre.
Il y a aussi un superbe carillon qui compte 56 cloches. Initialement destiné à la tour Eiffel, il surplombe le site depuis 1955. Il pèse 10 900 kilos.

Inauguré en 1955, l'Oratoire doit sa construction au frère André (qui a débuté la construction en 1904 !), dont le tombeau se trouve dans la chapelle votive. La nef de cette imposante basilique est une des plus vastes du Québec. La dévotion à Saint Joseph attire chaque année des foules nombreuses, notamment le 19 mars, « Saint Joseph Day ».
Pendant le temps des fêtes, on y trouve une exposition de crèches de différents pays, il va falloir y retourner !

Pour la partie culture... je vais pas vous dire qui était Joseph... mais pourquoi Oratoire ? Ce nom fut donné d'abord aux petites chapelles qui étaient jointes aux monastères et où les moines faisaient leurs prières avant qu'ils eussent des églises. Il y a cette différence entre l'oratoire et la chapelle que dans cette dernière on peut dire la messe tandis que l'oratoire ne sert que pour les prières particulières.

Et là, l'explication finale... En 1904, le frère André fit construire une chapelle avec l'aide d'un autre frère et d'une poignée d'amis. Cette chapelle sera utilisée uniquement pour prier Saint Joseph... C'est donc un oratoire !

Salon du livre de Montréal

Avec toute cette neige et l’excitation qui va avec, je n’ai pas trouvé le temps de publier quelques articles. Il y a celui sur l’Oratoire - mais ça s’en vient tantôt – et celui sur le Salon du Livre de Montréal, où nous sommes allés dimanche dernier.

En route donc pour le SLM, Place Bonaventure au centre ville de Montréal. On a trouvé le bâtiment assez facilement, ainsi que le stationnement… niveau –7.
Là, un gars vous place et on laisse les vestes et manteaux dans le van, car comme d’habitude, le bâtiment va être surchauffé.
Petite file de 300 personnes pour les tickets qui est avalée en 10 minutes (il y des personnes qui font la « circulation »).

Enfin nous accédons au Salon, où nous croisons sur notre gauche la charmante et toujours jeune DORA qui explorait ce jour des allées bien remplies… et sur notre droite, un autre explorateur à ses heures, Camille BOUCHARD ! oui, le Camille de mes commentaires !

Camille, nous ne l’avions pas vu depuis juillet 2006, alors nous avons décidé d’aller l’ennuyer et jaser un peu (je suis quand même son 2ème meilleur ami de France ! Je vous laisse trouver qui est le premier).
Je vais pas vous faire son portrait, il le fait mieux que moi sur son site http://camillebouchard.com/.

Sinon, le salon… beaucoup, beaucoup de monde pour un dimanche matin. Et en début d’après midi, Hugo a dû renoncer à faire dédicacer un livre par Bryan Perro, car la file était trop longue. Heureusement, nous avions rendez-vous avec Diane et Dominic pour une promenade au grand air… avec 30 minutes de retard… temps pour sortir du bâtiment !

La place Bonaventure

Avec la construction du métro et la préparation de l’exposition universelle de 1967 qui allaient bon train de même qu’avec une explosion dans le secteur immobilier au centre-ville, Montréal s’apprêtait à entrer dans une ère de transformation urbaine qui allait passer à l’histoire. Tout était en place pour assurer une brillante réussite à la Place Bonaventure!

Le concept de la Place Bonaventure prenait des proportions gigantesques au fur et à mesure que les plans évoluaient vers leur état final. En octobre 1965, la conception et les plans furent enfin terminés et la construction prit fin en 1967. Sous sa forme définitive, la surface du complexe atteignait la dimension stupéfiante de 3,1 millions de pieds carrés, surpassant ainsi l’Empire State Building et devenant le plus grand immeuble au monde.

En 1973, dans le Centre de commerce en gros, on retrouvait de grands noms de la mode, des salles d’exposition de vêtements provenant des quatre coins du pays, des fabricants et des représentants de l’industrie du meuble et du jouet.
Malheureusement, personne n’aurait pu prédire la période d’agitation qui a secoué le Québec en 1976. La ville souffrait de problèmes économiques et la Place Bonaventure n’a pas été épargnée.

Avant 1998...

En 1998, la Place Bonaventure a fait l’objet d’une transformation majeure afin de redorer le blason de l’édifice et ainsi redonner au complexe une image à la hauteur de son importance au cœur du quartier international. Conséquemment, plus de 60 millions de dollars ont été consacrés à la rénovation des espaces à bureaux ainsi qu’à la réfection des aires publiques et des halls d’exposition.

... Après

Elle est retombée !

Cette fois-ci, c'est pas pour de rire. Entre 15 et 20 cm dans la nuit. Si bien que ce matin j'ai préféré observer les chauffeurs de bus au Québec.

La neige n'a aucune conséquence sur leur conduite... donc j'ai fait le bon choix, car si les autoroutes sont assez bien dégagées, les rues, elles, sont plus ou moins déneigées malgré les passages à répétition des déneigeuses.

A l'école les enfants s'en donnent à coeur joie avec la neige.

Tiens, v'la une gang qui tague les murs maintenant !

Elle est tombée !

Première neige digne de ce nom. Ce matin à 5 h cela tombait fort. Première sortie avec les pneus hiver... c'est correct ! Beaucoup de circulation pour aller travailler ce matin, les gens roulent au ralenti, tant mieux !

C'est prévu ainsi toute la semaine... vivement samedi pour en profiter.

Défilé du Père Noël

Ce qu'il y a de bien icitte, c'est que dès que l'Halloween est terminé, on arrive à Noël. Les décorations de noël font leurs apparitions autour des maisons (ce qui semble lancer une compétition entre voisins).

Le Père Noël ne souhaitant pas être en reste est venu à Montréal avec sa parade afin de donner le coup d'envoi des festivités du centre ville... en langage de la famille Noël, cela se traduit par : "Oh, Oh, Oh" (d'autres diront $, $, $).

Là, c'est bonhomme Carnaval venu nous inviter pour Québec

Donc, comme des tits papoutes, nous sommes allés voir ce défilé... mélange de jongleurs, chanteurs, musiciens et parade costumée.

Naïfs que nous sommes - ou que je suis - je crois toujours que je suis le seul à avoir des idées d'activités. Samedi, tous les Montréalais semblaient avoir la même idée que nous (sauf ceux qui étaient au Salon du Livre de Montréal - pour voir Camille).

Les organisateurs avaient bien fait les choses en distribuant des ballons... ballon rime avec c... car quand on est derrière et que les ballons font des va-et-viens devant vos yeux, ça devient vite tannant cette affaire.

Bon, l'essentiel c'est que les gens avaient du fun à être là et le défilé était réussi.

Nous n'avons pas attendu pour rien car il est venu nous le souhaiter ce :

"Joyeux Noël au Québec !!!".

Nuit magique

Dimanche soir, malgré des températures assez frettes, n'écoutant que notre courage, nous sommes allés faire notre promenade favorite (c'est la troisième fois) au Mont Royal.

Je pensais bien que la vue de nuit sur Montréal serait belle. On n'a pas été déçu... même s'il ne s'agit que de béton, c'est beau, grandiose.

Pour se réchauffer nous avons profité du "chalet" pour prendre un bon chocolat chaud...

Là, c'est l'Oratoire Saint Joseph qui fera l'objet du prochain article.

Ma nouvelle job

Oui, je vous révèle enfin comment j'occupe mes journées...

Un indice ?

Non, c'est pas la fille qu'il faut retenir, mais l'idée de l'effort physique !

Oui, ma nouvelle job est physique. Je travaille dans une imprimerie au service emballage. Mon travail consiste à dépiauter les emballages pré-découpés des grandes feuilles. Bon c'est pas génial " mais je compte pas faire cela toute ma vie..."

Pour vous donner une idée, vous voyez le petit carré, là...

J'en ai découpé 580 000 en 2,5 jours... c'est pas physique ça ?
Comme le texte est en Français et en Anglais, j'ai positionné tous les côtés en Français au recto ! On défend la langue française comme on peut !

Je bosse avec un type "Gino". Lui il ne parle pas, il découpe. Une vraie machine avec des avant-bras comme mes cuisses. Je suis sûr qu'il est capable de déchirer l'annuaire téléphonique avec ses mains.

C'est la première fois que j'ai une embauche suite à l'envoi de CV... d'habitude on ne me répond même pas. Pour la job, une bonne poignée de mains et le tour est joué. Pour la mise à la porte, elle n'est pas utile. Mais bon, je dois performer puisque je suis de retour en deuxième semaine.

Et j'ai une pointeuse !!!

Comme la compagnie est spécialisée dans l'emballage des médicaments, je suis bien placé pour dénicher les produits qui pourront être utiles !

Les galeries de la capitale

Pour ceux qui pensent que les plus grands centres commerciaux sont Plan de campagne ou Grand Littoral... je n'ai qu'un mot à dire : vos centres commerciaux, c'est de la gnognotte !!!

A Laval, nous avons l'un des plus grands centres commerciaux du Québec : Le Carrefour Laval avec près de 300 boutiques et restaurants.

Dans un autre style, il y a à Québec, Les Galeries de la Capitale qui outre ses 280 boutiques, possède un méga-parc d'amusement avec 20 attractions, une aréna et un cinéma IMAX.

On trouve aussi à l'intérieur, plusieurs "restaurants" ce qui permet de passer toute une journée à l'intérieur lorsque les températures sont plus que frettes...

Ici le prix des attractions est plus qu'abordable car pour 10$ vous avez droit à un carnet de 25 points et une attraction coûte 3 à 4 points... donc, on peut en profiter. Et la Carte est valable 2 ans !!!

En route pour le grand huit (Hugo) et la glisse en patins !

"Au tout début des années 70, Marcel Adams, homme d’affaires prospère de la région, eut une vision. Faire l’acquisition d’un immense terrain de 11 millions de pieds carrés pour y bâtir un grand centre commercial en plein cœur de la ville de Québec, dans un secteur quasi désert et peu exploité. À l’époque, nombreux étaient les détracteurs qui ne voyaient pas d’un bon œil cet investissement majeur.

En août 1981, après plusieurs années à peaufiner son projet, M. Adams concrétise son rêve. Le temps lui a d’ailleurs donné raison puisqu’au fil des ans, Les Galeries de la Capitale est devenu le centre commercial le plus fréquenté à Québec mais aussi un moteur économique sans précédent pour la région. "